Château de sable sur la rive, pâtés bientôt ensevelis
Le lit s’emplit
Inonde galets et limon des rêves
Aux heures dérobées, des hommes sont venus
Foyer de pierres calcinées, nulle sentinelle de liberté
Mais l’épure d’un courant plus puissant
Dans l’entrave du paysage
Dans l’enclave de l’horizon
Un pan de vie en équilibre
Un cairn sous la parole du vent
S’aplanissent les remous
Aux berges inondées de l’existence
La flèche invisible du temps
Spirale organique d’un rat dans un boa
Course de fond dans l’antre des phrases
En surplomb sous un suaire
La phase de sanctuaire des mots
Les pieds palpitent en foulées douces
L’énergie d’un souffle par-devers soi
Chutes des pétales dans les rafales