Le soleil déplie ses draps

Sommets de scène acidulée

La marmelade s’immisce dans la vie froide

La cuillère retournée, ruisseau de la journée

Le bol des images nocturnes se vide

Déjà les pensées vaquent

Tresse de mèches sages

Que le peigne n’a plus à démêler

La raie sur le côté

Sans faux pli

Ni faux-pas.

 

Tu replies les draps du doute

Sur lesquels le chat siestait

Tu le déranges, il proteste

Fuit tes mouvements

Attend patiemment

La fin du dérisoire manège

Les bouts dans les angles

Remettre la housse de couette

Combien de fois changeras-tu de draps ?