Roulement à billes dans la nuque
Tuyaux obscurs de l’intériorité
Rhizomes des arcades organiques
Sur ta tête un chat cavale derrière une balle
Et la méduse du diaphragme enfle
Tu peines à suivre le souffle à l’écart des côtes
Quand les bruits s’alanguissent
Les tournoiements se fondent
Les sillons tourbillonnent
Relancent le disque de l’instrument
Vivant qui rejoue la mélodie
Des notes dénouées
Une violoncelliste déchue
Un orchestre de fantômes
Ranimés derrière le mur du son
Danse de corde mâture
Le nœud effiloché coule raffermi
Et l’archet célèbre encore les accents
Cantique des mots suspendus
Cadence des courbes et portée sans mesure
Des accords imprononçables