Elles sont terribles ces obscures pensées qui volettent autour de ma tête et jamais ne parviennent à se poser.
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Personne n’est rentré dans mon quotidien et cet aujourd’hui désaffecté a tout de la blouse grise d’un écolier absent.
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Confettis lexicaux
Dire aussi tant qu’il est temps
les boums adolescentes
dans des granges de fermes
devenues « résidences secondaires »
des étés des années
mille neuf cent soixante-dix
les guirlandes papier crépon
dégoulinantes de couleurs ternes
accrochées aux poutres d’époque…
Tiens les mots « papier crépon »
ne figuraient encore
dans aucun de mes poèmes
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Lointain cousin des Danaïdes
Ah ce lac de nos amours
Je m’en vais le vider moi
Puisqu’elle ne m’aime plus
Et je le viderai aussi longtemps
Qu’elle ne m’aimera plus.
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Ah pour ça c’est sûr / ma tête est bien remplie / de chemins propices / à l’égarement.